Comme indiqué dans mon dernier billet “L'impact des solutions verticales Cloud dans les SI”, à découvrir ci-dessous pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, l’intégration de solutions Cloud peut s’avérer difficile suivant les différents outils que l’on souhaite connecter et les responsabilités portées par chaque application.
Après un petit tour sur les principales raisons des hausses sur les demandes de solutions Cloud, nous allons regarder en détail le cas d’un client qui souhaite combiner plusieurs applications Cloud.
Les applications Cloud sont maintenant très demandées. Chaque éditeur tient à proposer des offres qui sont disponibles en Cloud (voire uniquement en Cloud pour certaines). Celles-ci offrent d’ailleurs de nombreux avantages :
Lorsque l’on fait l’équation économique, il est souvent plus avantageux de passer par des solutions Cloud, de plus cela permet des innovations plus rapides et une meilleure adaptation des outils sur le marché.
Prenons le cas d’une entreprise organisée avec une centrale d’achat, pouvant œuvrer aussi bien pour le groupe que pour chaque magasin de manière spécifique, et possédant une plateforme de vente en ligne.
Son besoin est de pouvoir gérer l’ensemble des flux de factures entrantes et sortantes et préparer la mise en œuvre de la facturation électronique devant entrer en vigueur en 2026.
De manière très macroscopique, on retrouve des flux de :
En termes d’outillage, dans notre cas client, nous allons retrouver les solutions suivantes toutes utilisées dans leur version Cloud :
Chacune de ces briques fonctionne de manière autonome et n’a pas toujours sur étagère des connecteurs pour créer des liaisons fortes entre les briques logicielles.
En effet, il existe des connexions entre les outils de SAP et ESKER mais les autres briques ne savent pas communiquer entre elles nativement (à date).
Dans ce cas d’étude, il faut ajouter un nouveau composant applicatif afin de consolider et distribuer l’information. Les outils qui permettent de faire transiter l’information sont de deux catégories :
Les outils BPM sont conçus pour modéliser, automatiser, surveiller et optimiser les processus métier. Ils permettent aux organisations de définir des flux de travail, de les exécuter et de les améliorer continuellement.
Les outils ETL sont conçus pour l'extraction de données de différentes sources, leur transformation selon des besoins spécifiques, puis leur chargement dans une destination, généralement un entrepôt de données.
Dans notre cas métier décrit ci-dessus, les données qui transitent sont d’ordre technique et ne nécessitent pas d’actions utilisateurs, un outil de type ETL a été sélectionné pour répondre à ce besoin.
La suite logicielle UXOPIAN a dans son catalogue un outil parfaitement adapté pour ce cas d’usage, l’ETL Fast2. Nous pouvons ainsi projeter notre cas dans l’architecture applicative suivante :
L’ETL Fast2 dans sa version va pouvoir se connecter au divers services ou sas de dépôts mis a disposition par les autres solutions applicatives.
Cet outil permet une lisibilité claire sur les différentes campagnes d’intégration lancées périodiquement ou à la demande et permet de pouvoir alerter/rejouer les éléments en erreurs et est garant du bon déroulement des intégrations.
Cependant, ces intégrations ont des limites, ce sont des administrateurs techniques qui surveillent et débloquent les situations sans visibilité réelle du métier qui peut être tardivement informé des problèmes rencontrés et cela peut suivant les cas avoir des impacts.
Les solutions Cloud sont très attractives, elles permettent de rester à jour tant au niveau sécurité qu’en termes d’innovation.
Cependant, l’intégration d’applications cloud ajoute une complexité liée aux partages des responsabilités entre chaque application. Il s’avère nécessaire d’ajouter des briques logicielles BPM ou ETL pour gérer ces interactions de manière synchrone ou asynchrone.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des architectures Cloud ou Hybride à mettre en œuvre !